Installé depuis le 8 mai 2024 pour perdurer jusqu’à l’automne 2024, l’artiste lituanien Benediktas Gylys et son portail numérique baptisé “The Portal”, ont fait forte impression à Dublin et New-york. Mais seulement quelques jours après, le genre humain provoque déjà des dérapés.
C’est en 2016 que l’artiste nourrit pour la première fois l’envie de créer des ponts numériques, pour rapprocher les gens. Le concept est simple: des passants sont reliés en continu à d’autres endroits du monde via un écran géant, et ils communiquent instantanément. L’idée soulève rapidemnt quelques questions technologiques.
- Internet: Comment faire pour avoir une connexion ultra haut débit pour la diffusion en temps réel, et un système qui ne soit pas malmené par des pirates informatiques?
- Support visuel: Faut-il utiliser un écran géant ou un autre moyen de transmission?
Le projet d’art ambitionne de créer une liaison entre Dublin et New-York, mais se fait retoquer en un facetime géant par la critique.
Installé à Broadway (New-York) et O’Connell Street (Dublin), ces derniers jours le portail numérique a été victime de comportements indécents de la part des passants.
La diffusion 24h/24 et 7J/7 à donné lieu a d’innombrables vidéos sur les médias sociaux, où on voit entre autres la poitrine d’une femme, un homme qui montre ses fesses, ou encore un individu qui consomme des stupéfiants.
Des fermetures temporaires ont été mises en place afin de limiter les comportements nuisibles, voire même puérils.
Il est prévu que The Portal soit implanté dans d’autres villes pour les relier entre elles. Espérant que ces incidents n’entachent pas le côté cordial que l’artiste voulait donner à son œuvre.