En réponse au premier tour des élections législatives du 30 juin 2024, des manifestations spontanées contre le Rassemblement National se sont déroulées dans plusieurs villes du pays.
La France est plus divisée que jamais, scandent les gauchistes (dont certains sont désormais assimilés à “l’Extrème Gauche” en réponse à l’Extrême droite), tandis que Bardella et les siens continuent de recevoir des éloges.
Les rangs des partisans du RN gonflent jours après jours.
Les rues de Nantes, Lille, Lyon, et Rennes ont été secouées par des mobilisations de dernière minute, comme dans un ultime espoir pour appeler les indécis à ne pas sombrer du côté obscur de la force. Entre chants antifascistes et barricades, les protestants dépeignent une France qu’ils ne reconnaissent plus, et dont ils ne veulent pas.
Dans les couloirs somptueux de L’Élysée, il se dit que le président Macron se mure dans ses appartements.
Mis en porte-à-faux par une impopularité plus marquée que jamais, le chef d’État Emmanuel Macron s’est retiré (comme pour mieux mesurer sa progression sur le damier politique), alors qu’aux dehors, une étincelle suffirait à embraser la colère des électeurs et petites gens déçus par les résultats du premier tour des élections législatives.
Les mouvements plus en détails
- À Lyon
Des tirs de mortiers d’artifice ont résonné entre les immeubles, et la police a répondu par des grenades de gaz lacrymogène.
- À Rennes
Ils étaient près de trois centaines de protestants à se rejoindre sur la place Sainte-Anne, dans la soirée du 30 juin 2024.
- À Lille
Les opposants étaient quelques dizaines. Ils progressaient dans la rue Faidherbe, sous la vigilance accrue des CRS.
- À Nantes
Les protestants étaient plusieurs centaines à monter au créneau pour essayer de réveiller les consciences.
- À Bordeaux
Près de 200 individus se sont réunis sur la place de La Victoire, pour marquer leur opposition au RN. La préfecture a pris en amont toutes les dispositions nécessaires pour faire en sorte que les débordements soient encadrés.l
Les forces de l’ordre ont essuyé des jets de projectiles, avant de réussir à disperser les manifestants avec du gaz lacrymogène.
Quelle est la climat politique après ce premier tour des élections législatives en France?
Pour l’heure, rien n’est joué, mais il semble qu’avec un score de 33 % des voix, Bardella et le RN soient véritablement en position de redistribuer les cartes.
Dans les pubs et commerces de proximité, les pronostics ont bon train, quant à la désignation du futur Premier ministre. Nombreux sont ceux qui pensent que Bardella ou Marine Le Pen, occuperont le fauteuil encore chaud de Gabriel Attal.
Cependant, le nom d’Eric Ciotti qui jouissait auparavant d’une certaine neutralité politique, avant de finalement se rallier au RN suite à sa victoire dans sa circonscription des Alpes-Maritimes avec un score de 41,04 % des suffrages, est susceptible de venir pimenter ces législatives.
