Ils ont augmenté les prix de locations pour tirer un bénéfice colossal, mais l’astuce ne plait pas aux touristes!
Les Jeux Olympiques 2024 sont considérés comme un évènement à succès. La présence d’athlètes internationaux et l’ensemble du branding qui entoure la compétition, n’a strictement rien à envier au boum des revenus touristiques que suscite la jolie Taylor Swift à chacun de ses concerts.
En région parisienne, des centaines de propriétaires en profitent pour augmenter les tarifs de leurs locations meublées à la nuitée, et ainsi atteindre des sommes astronomiques. Bizarrement, à l’approche des jeux, les réservations plafonnent bien en deçà des attentes.
Mais pourquoi donc?
Il semblerait que contrairement à l’idée reçue, le touriste n’est pas bon qu’à se faire arnaquer par Gisèle qui ne rend pas toute la monnaie quand il achète un jambon-beurre. De toute évidence, qui serait d’accord pour tomber dans un tel panneau?
Qui plus est, quand même Anne Hidalgo doit jouer des épaules avec Valérie Pécresse dans les tribunes de la presse, pour demander à ne pas trop abuser sur la hausse des prix du titre de transport pendant les Jeux Olympiques, la France envoie le signal que les français sont “tight with the money” (expression anglophone qui signifie être radin).
La France a connu pas mal de déraper ces dernières années. Que ce soit en matière de gestion de la sécurité lors de manifestations où des gens ont été gazés à coup de nuage lacrymogène, ou à cause de la crise de punaises de lit qui a fait rire les médias étrangers.
Sous le règne de Macron, le pays a perdu de son charme. Il est donc tout à fait compréhensible que les touristes montrent de la réticence à l’idée de se faire plumer aussi bêtement.
Des propriétaires parisiens s’avouent vaincus avant même que les JO 2024 ne commencent, et déclarent timidement qu’ils n’ont pas encore réussi à louer leurs biens.
Selon les résultats d’un expert en donnée immobilière publiés en avril 2024, en l’espace d’un mois, les tarifs des locations temporaires à Paris ont été revus à la baisse de 13%.