Suite à l’attaque du fourgon pénitentiaire le 14 mai 2024 au péage d’Incarville (Eure), 350 enquêteurs sont lancés sur les traces du commando et du fugitif Mohamed Arma, devenu ennemis publics numéros un.
Les agents pénitentiaires sont montés au créneau en organisant des blocus dans plusieurs centres pénitentiaires en France, incluant celui de Gradignan dans la région bordelaise.
Depuis l’exfiltration de Mohamed Amra par quatre malfrats lourdement armés, les autorités quadrillent le terrain.
Le plan Epervier, communément appelé « plan immédiat d’intervention », est une opération de très grande envergure qui permet la mobilisation de beaucoup de moyens pour retrouver des fugitifs peu importe la gravité des faits qui leur sont reprochés.
Depuis le drame du péage d’Incarville, des spécialistes du grand banditismes se sont penchés sur les images de l’attaque, et ont laissé supposer un nouvel élément:
Et si cette attaque n’était pas une évasion, mais un kidnapping dont les donneurs d’ordres seraient des créanciers ou concurrents de Mohamed Amra?
Cette réflexion n’en est encore qu’à ses débuts, et les enquêteurs parviendront nous l’espérons à en dire davantage sur le fond de cette affaire.
Pour rappel, l’une des victimes décédées lors de l’attaque du fourgon était un père de famille, quant à l’autre, sa compagne est enceinte de quelques mois, comme l’a déclaré émotivement le ministre de la justice Éric Dupond-Moretti.